loading/hleð
(12) Blaðsíða 8 (12) Blaðsíða 8
8 « cuisse d’un des boues et le pei (;a avec le eouteau et pénétra jusqu’a « la moélle. Thór passa la la nuit: et au crépuscule , avant le jour , « il se leva et s’habilla , prit le marteau Meunier, le souleva en l’air « et consacra les peaux des boucs. Aussitót les boucs se levérent; mais physionomie roturiére et quelque fois méme ce ton tant soit peu trivial qui earactérisent, généralement parlant, le conle ou le récit populaire. Ce que nous venons de dire des Iransformations successives des mythes se trouve confirmé par l’histoire de la mythologie hindoue , de la mythologie grecque et de la mytliologie norraine. La premiére partie de la narration de Snorri renferme un mythe originai- rement symbolique, lequel exprimait cette idée générale qu’á l’action fécon- dante du tonnerre 011 de l’orage qui s’est manifestée pendant l’été , et a fait miirir les moissons , doivent succéder en automne des travaux agricoles pour préparer le terrain , jusqu’á ce que avec le relour de la belle saison le tonnerre puisse reprendre def nouveau son röle de fécondateur ou son acti- vité bienfaisante. Cette idée générale le mythe l’a développée et exprimée d’une maniére concréte par les différents traits que voici: 1° Thðr (p. Thonar, le Tonnerre) la personnification symbolique de l’orage auquel on attribuait une iníluence bienfaisante sur la fertilité de la terre, est sur son char auquel sont attelés deux boucs. II est appelé Thör-au-char parce que, le roulement du tonnerre ressemblant au roulement d’une voiture, on se figurait ce Dieu s’avancarit non á cheval eomme les autres áses, mais sur un char. Ce char représente les nuages orageux qui contiennent la foudre. Les boucs qui trainent le char ce sont les symboles des vents brusqties et violents qui aménent les nuages orageux. En générai la mytho- logie a symbolisé par le bouc le vent brusque et violent, parce que les coups de vent sont aussi suhits et capricieux que les bonds et les coups de corne des boucs. Ainsi les bourrasqttes qui s’élévent fréquemment et á l’improviste dans les montagnes de l’Arcadie ont-elles été dans la mythologie grecque per- sonniftées dans le dieu Pdn qu’on se représentait sous la forme d’un bouc, et dont le nom dérivé et contracté de Paian (p. PaFians , Heurtant, cf. lat. pavio frapper) désignait également bien le vent qui frappe et le bouc donnant des coups de corne. C’est comme personniíication des coups de vent que le dieu Pán est dit étre l’amant de 1 ’Echo qui répond aux coups d’air ou de vent, et qu’il joue du syrinx, instrument á vent, symbole des cavernes f'gr. surin- ges) de l’Arcadie, lesquelles retentissaieut lorsque les bourrasques venaient s’y engouffrer. Comme les coups de vent brusques el violents ont de l’analo- gie avec les coups d’épouvante et de peur subite (cf. lat. pavor peur de paveo étre heurté), le dieu Pdn est aussi l’auteur de ce qu’on appelait d’aprés lui


Les aventures de Thor dans l'enceinte-extérieure, racontées par Snorri, fils de Sturla

Ár
1853
Tungumál
Franska
Blaðsíður
38


Beinir tenglar

Ef þú vilt tengja á þessa bók, vinsamlegast notaðu þessa tengla:

Tengja á þessa bók: Les aventures de Thor dans l'enceinte-extérieure, racontées par Snorri, fils de Sturla
http://baekur.is/bok/7ff5d3e6-5908-4f35-ad69-da17caa79655

Tengja á þessa síðu: (12) Blaðsíða 8
http://baekur.is/bok/7ff5d3e6-5908-4f35-ad69-da17caa79655/0/12

Vinsamlegast ekki tengja beint á myndir eða PDF skjöl á Bækur.is þar sem slíkar slóðir geta breyst án fyrirvara. Notið slóðirnar hér fyrir ofan til að tengja á vefinn.