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10 * de le dire longuement, tont le monde peut se figurer que le manant « a dfi étre effrayé lorsqu’il vit Thór baisser ses sourcils sur les yeux , « et qu’il pensa , en voyant ses yeux , qu’il allait étre foudroyé rien « que par son regard. Celui-ci serra si fortement de ses mains le ou efforts violents. C’est pourquoi la mythologie attribue aussi une ceinture á Thðr lequel, dans certaines occasions, est obligé de faire de grands efforts pour lancer bien loin et bien fortle marteau sur ses ennemis. Cette ceinture porte le nom de ceinture-de-force parce qu’elle posséde la vertu magique ou surnaturelle d’augmenter du double la force d’dse (norr. asmegin) ou la force divine déjá si grande de Thðr. 3° En montrant Thór, placé sur son char et muni de son marteau et de sa ceinture-de-force, le mytbe énonce par lá symboliquement que ce dieu est encore en mouvement, en pleine activité et dans toute sa force, qu’il est en- core dans la saison des orages. Mais déjá Thðr se dirige vers Vorient, c’est- á-dire vers le nord-est ou les régions de l’hiver et de la nuit, par opposition au sud-est ou les régions de l’été et du jour. II voyage vers le Séjour-des- lotnes, c’est-á-dire vers les pays de l’hiver ou vers l’hiver. Car les Iotnes , qui représentent les forces gigantesques et destructives de la nature, désignent ici plus spécialement la saison morte de l’hiver. Le mytlie représente ici Thór arrivé presque á la fin de sa journée (saison d’été) ct se trouvant, vers le soir de son expédition, en compagnie de Loki (Clötureur) lequel est la personnification de la fin des ehoses et qui, par sa présence, indique ici que l’été tire á sa fin et que l’automne va bientöt lui succéder. A la fin de sa journée (á la fin de l’été) Thór accompagné de Loki arrive chez un géant-des-mon- tagnes. Les géants-des-montagnes sont des Iotnes , ou Ics personnifications des forces gigantesques et, deslructives de la nature; mais ils ont, un caractére moins pernicieux. Aussi ne sont-ils pas comme les Iotnes proprement dits ou comme les Tharses-gmreux lcs représentauts de l’hiver, mais ils passent seulement pour étre les représentants de l’arriére-saison ou de l’automne. Les boucs arrivent dans la demeure du géant-des-montagnes (dans la sai- son de l’automne) tellement harassés qu’ils n’en peuvent plus, et que Thör est obligé de terminer ici sa journée, c’est-á-dire de mettre fin á l’activité qu’il a déployée dans les orages pendant la saison d’été. Telles ont été les données générales du mythe primitif symbolique. Ce mythe symbolique primitif en devenant dans la suite purement épique a été rattaché á d’autres mythes analogues et a formé avee eux un cycle my- thico-épique qu’on pourrait appeler le cycle de Thðr. Ce cycle était composé d’une suite de poésies qui se sont perdues pour la plupart et dont il ne nous reste plus qu’une rhapsodie ou un épisode renfermé dans YEdda de Sæmund ct intitulé: le Chant d’Hymir (Hymisqvida). L’auteur de cette rhapsodie était


Les aventures de Thor dans l'enceinte-extérieure, racontées par Snorri, fils de Sturla

Ár
1853
Tungumál
Franska
Blaðsíður
38


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