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i6 — «c Qu’y a-t-il donc ? un gland me serait-il tombé sur la téte ? qu’y «« a-t-il avec toi, Thór ? »> « Mais Thór avait reculé rapidement et il répondit qu’il venail de se « réveiller á l’instant; il dit qu’il était minuit et qu’il y avait encore du « temps pour dormir. Thðr pensa alors que s’il trouvait encore une fois « l’occasion de porter un troisiéme coup, cet homme-ci ne léverait « plusjamais ses yeux sur lui. 11 se coucha donc, et attendit que « Skrymir fut profondément endormi. Un peu avant le crépuscule il «juge que Skrymir doit s’étre endormi; il se léve donc , court vers « lui, brandit alors le marteau de toute sa force et le frappa sur la « mandibule qui était tournée en haut. Le marteau s’enfonce jusqu’au « manche. Mais Skrymir se mit sur son séant et passa la main sur sa «joue et dit: «« Des oiseaux se seraient-ils perchés sur l’arbre, au-dessus de «« moi ? il me semble que quand je me suis réveillé, de la fiente m’é- «« tait tombée des branches sur la téte. — Pourquoi es-tu éveillé , «« Thðr ? — II va étre temps de se lever et de s’habiller! — Mais «« vous n’avez plus maintenant de long chemin d’ici au chateau qu’on «« appelle 1’Enceinte-extérieure. —■ Je vous ai entendu chuchotter entre «« vous que je n’étais pas un homme de petite taille; mais quand vous «« serez entrés á 1’ Enceinte-exlérieure, vous y verrez des hommes plus « Depuis que tu t’es blotti, ó trouppier-unique ! dans le pouce du gant, « Et qu’alors toi-méme tu ne croyais plus ötre Tliör. Dans le second, intitulé le Chant d’Hymir, il est dit: « Thór a suffisamment de force , mais point de coeur ; ii Par frayeur et par l&chetc , tu as été fourré dans la mouffle i! Ou tu n’as pas osé , (telle était ta frayeur !) ii Ni éternuer , ni vesser , que Fialar pfil l’entendre. La faiblesse de Thör pendant l’hiver est encore exprimée symboliquement dans un autre mythe qui est aussi entré comme élément épique dans la nai'- ration de Snorri. Pour exprimer l’idée que pendant l’hiver Thór est dans l’impuissance absolue de faire sorlir de terre les moissons qui y sont retenues sous une couche épaisse de glace, le mythe prenant une forme á la fois con- créte et syinbolique énonqait que Thór a mis ses vivres dans le sac de pro- vende de Skrymir, c’est-á-dire qu’á l’approche de l’hiver il a conflé á la terre hivernale les graines qui devront produire, l’été procliain, les moissons nutri- tives. Skrymir ou l’hiver a tellement serré lc sac de provende ou le sol qui est eomme un silo de bleds que Thðr n’en pouvant rien faire sortir est obligé


Les aventures de Thor dans l'enceinte-extérieure, racontées par Snorri, fils de Sturla

Ár
1853
Tungumál
Franska
Blaðsíður
38


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