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«c Qu’y a-t-il donc ? un gland me serait-il tombé sur la téte ? qu’y
«« a-t-il avec toi, Thór ? »>
« Mais Thór avait reculé rapidement et il répondit qu’il venail de se
« réveiller á l’instant; il dit qu’il était minuit et qu’il y avait encore du
« temps pour dormir. Thðr pensa alors que s’il trouvait encore une fois
« l’occasion de porter un troisiéme coup, cet homme-ci ne léverait
« plusjamais ses yeux sur lui. 11 se coucha donc, et attendit que
« Skrymir fut profondément endormi. Un peu avant le crépuscule il
«juge que Skrymir doit s’étre endormi; il se léve donc , court vers
« lui, brandit alors le marteau de toute sa force et le frappa sur la
« mandibule qui était tournée en haut. Le marteau s’enfonce jusqu’au
« manche. Mais Skrymir se mit sur son séant et passa la main sur sa
«joue et dit:
«« Des oiseaux se seraient-ils perchés sur l’arbre, au-dessus de
«« moi ? il me semble que quand je me suis réveillé, de la fiente m’é-
«« tait tombée des branches sur la téte. — Pourquoi es-tu éveillé ,
«« Thðr ? — II va étre temps de se lever et de s’habiller! — Mais
«« vous n’avez plus maintenant de long chemin d’ici au chateau qu’on
«« appelle 1’Enceinte-extérieure. —■ Je vous ai entendu chuchotter entre
«« vous que je n’étais pas un homme de petite taille; mais quand vous
«« serez entrés á 1’ Enceinte-exlérieure, vous y verrez des hommes plus
« Depuis que tu t’es blotti, ó trouppier-unique ! dans le pouce du gant,
« Et qu’alors toi-méme tu ne croyais plus ötre Tliör.
Dans le second, intitulé le Chant d’Hymir, il est dit:
« Thór a suffisamment de force , mais point de coeur ;
ii Par frayeur et par l&chetc , tu as été fourré dans la mouffle
i! Ou tu n’as pas osé , (telle était ta frayeur !)
ii Ni éternuer , ni vesser , que Fialar pfil l’entendre.
La faiblesse de Thör pendant l’hiver est encore exprimée symboliquement
dans un autre mythe qui est aussi entré comme élément épique dans la nai'-
ration de Snorri. Pour exprimer l’idée que pendant l’hiver Thór est dans
l’impuissance absolue de faire sorlir de terre les moissons qui y sont retenues
sous une couche épaisse de glace, le mythe prenant une forme á la fois con-
créte et syinbolique énonqait que Thór a mis ses vivres dans le sac de pro-
vende de Skrymir, c’est-á-dire qu’á l’approche de l’hiver il a conflé á la terre
hivernale les graines qui devront produire, l’été procliain, les moissons nutri-
tives. Skrymir ou l’hiver a tellement serré lc sac de provende ou le sol qui
est eomme un silo de bleds que Thðr n’en pouvant rien faire sortir est obligé
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