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« dressé la corne et qu’il voit ce qui s’était en allé au trait, et qu’il lui
« semble qu’il n’y a qu’un tout petit soupgon que la corne soit moins
« pleine qu’auparavant, alors Loki de 1 ’Enceinte-extérieure dit:
«« Tu as bien bu ; mais cependant pas ce qu’on appelle fort. Je ne
«« l’aurais pas cru, si on me l’avait dit, que Thðr-des-Ases ne boirait
«« pas un plus grand coup. Cependant je sais que tu voudras vider au
«« second trait. »»
« Thór ne répond pas; il porte Ia corne á sa boucbe et pense main-
« tenant boire un plus grand coup; et il s’efforee á boire autant qu’il
« lui est possible. Cependant il voit encore que la pointe de la corne
« ne s’éléve pas autant qu’il le désire ; et quand il a éloigné la corne
« de labouche , il lui semble qu’il y manque maintenant moins que la
« premiére fois: maintenant c’est tout au plus qu’on peut porter gá et
« lá la corne sans répandre. Alors Lolá de 1’Enceinte-exlérieure dit:
«« Qu’y a-t-il Tlior ? Tu ne voudras, certes, pas maintenant refuser
par Logi, la personnification du feu infernal et plus particuliérement du feu
sauvage ou du feu Saint-Antoine, appelé aussi au moyen-áge le mal-ardent,
maladie qui consume non-seulement les chairs mais aussi les os. Le mythe
gree rapporte également que chez Koronos, clief des Lapithcs, Héraklés (la
foudre) mangea un bœuf entier avec ses os; aussi portait—il le surnom de
Mange-tout, de Mange-beaucoup.
La seconde épreuvé est une lutte á la course. Dans l’antiquité la course
avait une grande importance parce qu’elle était d’une utilité pratique. Non
seulement les coureurs servaient de courriers et de messagers , mais les li-
mites des territoires et des propriétés particuliéres se déterminaient souvent
par la course qui était ainsi un moyen de mettre fin á des litiges et qui était
soitvent employée dans les cas ou l’on avait aussi recours á la décision par
!e sort ou aujet du marteau (v. Grimm, Rechtsalterthumer, p. 548; Michelet,
Origines du droit franpais, p. 84). Etre bon coureur était donc une qualité
trés-recommandable. Elle est attribuée á Thialft qui, considéré ici non comme
laboureur mais comme valet de pied de Thór, doit étre non seulement bon
marcheur mais encore bon coureur. Cependant Thialfi ne pouvait pas se
mesurer avec Hugi (Penser) qui est la personnification de la pensée dont la
promptitude est proverbiale chez tous les peuples.
La troisiéme joúte consiste á vider, en un trait et le plus vite possible, un
vase á boire d’une grande contenance. Les Normands buvaient dans des cornes
de bœuf. Ils en choisissaient la plus grande pour en faire ce qu’ils appelaient
la corne de punition. C’est que dans leurs festins ou le boire était
la chose principale et qui, pour cette raison, étaient appelés généralemeut
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