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9 «l’un des deux se trouva étre boiteux á une jambe de derriére. Thór « s’en appergut et déclara que le manant ou quelqu’un de sa maison « n’en aura pas usé avec précaution avec les os de ce bouc ; qu’il re- « connaissait que l’os de la cuisse avait été brisé. II n’est pas besoin la terreur panique. Les guerriers grecs táchaient d’inspirer á leurs ennemis cette panique par leur cri de guerre subit et violent qu’on appelait pour cette raison le frapp&ment (gr. paFian, paian) et qui avant, de désigner un Péan ou chant religieux n’était autre chose dans l’origine qu’un hourra ! qu’un cri de guerre ou un chant guerrier. Les Latins se figuraient aussi comme boucs les Faunes qui étaienl également des personnifications des vents; car Faunus signifle proprement soulJleur (sansc. pamnas vent) et c’est dc Faunus plutdt que de son dérivé Favonius que provient le nom de Fœn, de ce vent, violent et brusque qui, á certaines époques de l’année, souffle dans quelques vallées > de la Suisse. 2° Tliör est muni de sa ceinture-de-force (norr. megin-giörd) et de son mar- teau. Les ancétrcs des Scandinaves , comme d’aulres peuples de l'antiquité prenaient Ies bétyles ou les aérolilhes pour des foudres qui avaient été lancées dans les orages et qui s’étaient refroidies. C’est pourquoi on s’imaginait que Thór, le dieu de la foudre , lancait des aérolitlies ou des pierres ferrugineuses 'l incandescentes (norr. iarnsia glóandi, éclat de fer incandescent). Or dans l’antiquité on se servait de la pierre en guise de marteau, au point que dans la langue norraine le mot hamar (pierre) signifiait (■gíilcrrient marteau; etcomme les aérolithes avaicnt pour la plupart, déjá la formeconique de cet instrument l’idée s’établit facilement que Thðr était muni d’un marteau. Cliez les peuples germaniques et, scandinaves le marteau n’était pas seulement un instrument pour marteler ; c’était aussi, comme la pierre dont il étaitfait, un projectile, de sorte que dans tous les usages svmboliques (v. Grimm , Rechtsálterthamer) oii il fallait employer un projectile, on employait, á la placc de la pierre brutc ou sans facon dont on se servait primitivement, le marteau, c’est-á-dire d’abord la pierre plus ou moins fagonnée en guise de marteau et ensuite Ie fer auquel on donnait la forme convenable de cet instrument. Aussi le marteau attribué á Thðr est-il essentiellement un projcctile ; car il représente la foudre qui est lancée au loin du sein des nuages orageux. Mais comme la foudre fracasse tout ce qu’elle atteint, le marteau de Thór est aussi un instrument contondant et comme tel il est nommé Meúnier (norr. Miöllnir) parce qu’il broie el moud en quelque sorte ce qu’il frappe. Le marteau était également une arme et . c’est avec son Meúnier que Thór lutte contre ses ennemis les Thurses-givrcux (norr. Hrimthursar) et les Géants-des-montagnes (norr. Bergrisar). On savait par expérience qu’une ceinture médiocrement serrée autour du corps augmentait l’agilité et, la force de ceux qui se livraient á des exercices


Les aventures de Thor dans l'enceinte-extérieure, racontées par Snorri, fils de Sturla

Ár
1853
Tungumál
Franska
Blaðsíður
38


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