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12 « frayeur , sa colére s’en alla , et il s’apaisa ; et il prit d’eux , pour « accomodement, leurs deux enfants, Thial/i et Röskva, lesquels « devinrent dés-lors les serviteurs-liges de Thðr; et depuis tous deux « le suivent continuellement. » Tels étaient les éléments qui entraient dans la composition du récit épique tel qu’il s’était formé sur les données du mythe symbolique. Les éléments du récit épique ont passé tous dans la tradition orale popu- laire. Snorri ne connaissait pas les poésies épiques du cycle de Thðr, il ne connaissait pas méme le Chant d’Hymir; du moins il ne les cite jamais, ce que, eertes, il n’aurait pas manqué de faire s’il les avait connus. II a donc puisé la forme. de sa narration uniquement dans la tradition populaire et orale. Le conte qui est résulté de cette tradition populaire a conservé toutes les données des poésies épiques ; comme elles , il a oublié complétement la signification symbolique des mytlies qu’il expose; et c’est pourquoi, s’attachant uniquement á la forme du récit, il a eu soin d’en augmenter l’intérét par de nouveaux détails narratifs et par des développemenls qui frappent l’imagina- tion. C’est ainsi qu’il met en scéne Thðr tuant et mangeant avec ses hðtes ses deux boucs qu’il ressuscite le Iendemain par la force magique de son marteau. Le conte expose les particularités de ce miracle d’aprés des tra- ditions mythologiques analogues. On croyait que de méme qu’un animal ou une plante naissait d’un germe, on pourrait aussi, par la force de la magie, créer un étre vivant pourvu qu’on eút un germe ou un commencement quel- conque de donné. On considérait comme germe ou commencement la forme extérieure de l’étre, telle que la peau. C’cst ainsi que, d’aprés le mythe, les dvergues (nains) fils d’lvald (lat. Indu-strius, Industrieux , all. Ewald) ont formé le Gullinborsti (Soies-d’or) ou le verrat de Freyr, en mettant dans le four et en y chauffant la peau d’un porc. D’aprés un autre mythe le porc nommé Sœhrimnir (Frimas-de-mer) dont les Trouppiers-uniques (Einheriar) d’Odinn consomment tous les jours la chair, est restauré toujours le lende- main d’une maniére magique, moyennant la peau et les os qui sont restés intacts. D’aprés ces indications mythologiques le conte représente aussi les boucs de Thór comme pouvant étre rétablis intégralement aprés avoir été mangés pourvu que leurs peaux et leurs os aient été soigneusement conservés et soient restés intacts. Comme il est dans la nature du récit populaire de rabaisser aux propor- tions des hommes de l’époque les personnages divins ou gigantesques de la mythologie, nous voyons aussi dans la narration de Snorri, empruntée aux traditions populaires le dieu redoutable Thór, rabaissé au niveau d’un aven- turier, le Géant-des-montagnes transformé en inanant, et ses enfants iot- niques changés en serfs et valets de pied.


Les aventures de Thor dans l'enceinte-extérieure, racontées par Snorri, fils de Sturla

Ár
1853
Tungumál
Franska
Blaðsíður
38


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