loading/hleð
(32) Blaðsíða 28 (32) Blaðsíða 28
28 « aussi alors a faire nuit. Loki de I’Enceinte-exiérieure assigna Ieurs « places á Thór et á ses compagnons et ils passérent la nuit, en ce « lieu, en bonne hospitalité. » IV. « Le lendemain, dés le point du jour , Thðr se léve ainsi que ses « compagnons ; ils s’habillent et sonl préts á s’en aller quand Loki de « VEnceinte-exlérieure virit á eux et fit dresser une table pour eux. 11 « n’épargna rien au bon traitement quant aux mets et á la boisson. « Lorsqu’ils ont pris Ie repas, ils se mettent en route. Loki de YEn- « ceinie-exlérieure sort avec eux et les accompagne jusqu’au-dehors du « cháteau ; et avant de se séparer d’eux, Loki de 1 ’Enceinte-extérieure « s’adresse á Thðr et lui demande comment il pense que son voyage « a tourné , et s’il a jamais rencontré quelque homme plus puissant « que lui. Thór répond , qu’il ne saurait dire qu’il n’ait pas gagné un « grand déshonneur dans ses relations avec lui. » «« Aussi je sais encore que vous allez m’appeler un homme per- «« sonnellement nul; ce qui ne me réjouit aucunement. »» « Alors Loki de 1’Enceinle-extérieure dit : par leurs forces, et on ne les adorait que parce qu’on les croyait puissants. Leur caráctére divin résidait principalement dans leur puissance et c’était nier ce caractére que de nier celle-ci. C’est donc une chose qui peut nous surprendre de voir avec qu’elle ironie piquante le conte se joue ici de la puis- sance de Thór, de celui des ases qui passe pour le plus fort de tous. Que la foi populaire se permette quelquefois des plaisanteries sur ce qui lui est sacré, et sur les qualités qui ne passent pas pour essentielles dans les étres divins, per- sonne n’en doute. L’histoire des religions en fournirait de nombreux exemples et il y a lá rien qui nous surprenne. L’homme aime secouer, par moments, la crainte des dieux qui lui pése et á jouer le hardi; il le peut sans étre sacrilége car au fond il est croyant. Mais l’ironie, qui s’attaque á la puissance des dieux, n’est plus conciliable avec la foi , qui est essentiellement na'ive tandis que l’ironie exclut la náiveté , bien qu’elle en prenne ordinairement l’extérieur. L’ironie qui régne dans notre conte prouve donc qu’il date d’une époque ou le culte de Thór n’était plus en possession de la foi populaire dans le nord. iv. La tradition populaire qui, par une sortedejalousie, n’aime pas que lesIotnes, si méchants et si hideux, jouissent d’une victoire compléte, fait en quelque sorte réparation d’honneur á Thór et á ses compagnons en prouvant, d’un


Les aventures de Thor dans l'enceinte-extérieure, racontées par Snorri, fils de Sturla

Ár
1853
Tungumál
Franska
Blaðsíður
38


Beinir tenglar

Ef þú vilt tengja á þessa bók, vinsamlegast notaðu þessa tengla:

Tengja á þessa bók: Les aventures de Thor dans l'enceinte-extérieure, racontées par Snorri, fils de Sturla
http://baekur.is/bok/7ff5d3e6-5908-4f35-ad69-da17caa79655

Tengja á þessa síðu: (32) Blaðsíða 28
http://baekur.is/bok/7ff5d3e6-5908-4f35-ad69-da17caa79655/0/32

Vinsamlegast ekki tengja beint á myndir eða PDF skjöl á Bækur.is þar sem slíkar slóðir geta breyst án fyrirvara. Notið slóðirnar hér fyrir ofan til að tengja á vefinn.