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II.
« 11 laissa ensuite ses boucs en cet endroit et dirigea son voyage
« vers l’Orient, vers les Séjours-des-Iotnes et jusqu’a l’Océan. II tra-
« versa alors la haute mer; et quand il arriva au bord il remonta dans
« le pays, et avec lui Lolci et Thiálfi et Röskva. Quand ils eurent
« marché une petite traite , il se trouva devant eux une grande forét;
« ils y marcliérent toute la journée, jusqu’á ce qu’il fit sombre. Thiálfi
« était de tous les hommes le plus infaligable marcheur; il portait le
« sac de Thór. Quant á trouver un logement, ce n’était pas facile.
« Lorsqu’il fit sombre, ils cherchérent un gite pour la nuit; ils trou-
« vérent devant eux une baraque considérablement grande; l’entrée
« en était á l’extrémité, et aussi large que la baraque elle-méme : c’est
« lá qu’ils cherchérent á se coucher, pourlanuit. Mais, au milieu de
« la nuit, il se fit un grand tremblement de terre; la terre fut ébran-
« lée, sous eux, par des mouvements brusques, et la maison trembla.
« Thór se leva alors et appela ses compagnons; ils s’avancérent á tá-
« tons et trouvérent une arriére-piéce á droite, vers le milieu de la
« baraque, et ils y entrérent. Thór s’assit á la porte; les autres se
« tenaient derriére lui dans l’intérieur; ils étaient effrayés, et Thór
« tenait le manche du marteau et songeait á se défendre. Alors ils
« entendirent un fort bourdonnement etdu vacarme. Quand la pointe
II.
L’idée générale qui se trouve exprimée dans les mythes originairement
symboliques qui sont entrés comme éléments épiques dans cette secondepartie
de la narration de Snorri c’est que Thór, le dieu de l’orage, est redoutable
et invincible aussi longtemps qu’il agit dans son domaine, c’est-á-dire dans
la saison d’été , mais que, á mesure qu’il s’approche de l’automne, sa puis-
sance décroit, et arrivé dans la saison d’liiver, il est surpassé de beaucoup
par la puissance gigantesque des Iotncs qui sont les représentants de l’biver.
Cette idée générale a été développée et exprimée d’une manicre iconcréte
dans les mythes symboliques que voici. Le premier mythe énonce l’idée que
la force du tonnerre est peu de choses en comparaison des forces de l’hiver
et que Ies autans arctiques sont capables d’assourdir par leur bruit et d’ef-
fnjyer par leur violence jusqu’au tonnerre méme. Cette idce le rnythe l’ex-
prime symboliquement en disant que Thör (le tonnerre) tient dans le gant de
Skrymir (représentant de l’liiver) et qu’il est abasourdi et effrayé des terribles
ronílements de ce géant. La narration épique, pour rattacher ce récit á l’his-
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