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— G2 Emploi thérapeutique de la méduse. J’indiquerai aussi un agent d’irritation employé dans le nord de l’Europe, et dont je n’ai jamais lu l’emploi thérapeutique dans nos classiques français ; cet agent, c’est la méduse, vulgairement appelée ortie de mer. On sait qu’un grand nombre d’animaux marins, en tête desquels il faut placer les actinies et les méduses, peuvent déterminer des phénomènes d’urti- cation. M. Reynaud a cité particulièrement une cyanée de Pondi- chéry (médusa (cyanea) caliparea, Reynaud), qui sécrète une humeur des plus âcres et des plus irritantes ; les pliysalies ou galères occa- sionnent également de fortes démangeaisons. Les appareils urticants de la méduse sont des coques microscopi- ques logées dans la peau , sur laquelle elles forment des saillies plus ou moins fortes; on les observe principalement à l’extrémité ou le long des tentacules. Ces coques sont dures et transparentes ; elles contiennent une seconde membrane mince et flexible, au fond de laquelle se trouve un fil long et ténu, enroulé sur lui-même pendant le repos. Ce fil peut sortir de la coque, et l’on voit alors à sa base des pointes aiguës en forme de dards ou de hameçons ; certaines coques présentent un petit poignard porté par une glandule et ac- compagné de muscles latéraux : c’est avec ces appareils que les mé- duses attaquent ou se défendent. La sensation brûlante qu’ils déter- minent quand on touche ces animaux, et qui est si forte sur les muqueuses, a été comparée avec raison à celte des orties ; elle peut produire l’effet d’un vésicatoire (Moquin-Tandon). Ces effets irritants de la méduse ont été utilisés avec succès dans le traitement des rhumatismes musculaires, voire même dans le trai- tement des paralysies. La mer, qui, en Islande, pourvoit à tous les besoins des habitants, leur met sous la main un moyen simple et économique de guérir une de leurs maladies les plus communes ; la nature prévoyante sait toujours placer le remède à côté du mal. En Danemarck et en Norwège, ce moyen a été usité; M. Hjalteliu se proposait de l’employer en Islande. Heureux s’il réussit, car il sera
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Relation médicale de la campagne de la corvette l-Artémise en Islande (1857)

Year
1861
Language
French
Pages
76


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